Confiance en soi – Partie II

Confiance en soi – Partie II

Confiance en soi – Partie II

« Ma confiance en moi, comment est-ce que je peux la développer ? »

Vaste question que celle-ci dans la mesure où chaque individu est singulier. On ne naît pas en s’estimant ou en se faisant confiance. Cela se construit.

Chaque « confiance en soi » passe par une histoire ou un chemin différent. Il n’y a pas de «one method fits all » ou de « taille unique » de la confiance en soi.

Alors comment la développer au jour le jour ? Voici quelques chemins possibles (liste non exhaustive).

Apprenez à célébrer vos succès même les plus petits. Tous ont une importance capitale sur votre chemin de vie et de développement. Ils ont tous un rôle à jouer dans l’effet « boule de neige ».

Développez vos propres règles de management de l’échec. Il ne suffit pas seulement d’accepter l’échec ; il est indispensable d’en tirer des enseignements. Un échec est acceptable dans la mesure où on en tire des enseignements, des apprentissages. Accepter sans en tirer les leçons mènerait à une forme de résignation. Apprendre de vos échecs vous amène à développer un état d’esprit de croissance. Cela vous permettra de mieux rebondir et dans plus en plus de situations.

Soyez lucide ! Dans chaque situation, vous avez une part de responsabilité. Il y a des choses à faire qui dépendent de vous. Personne ne peut le faire à votre place. A l’opposé, il y a des choses que vous ne maîtrisez pas car elles sont hors de votre contrôle. Vous n’avez aucune emprise sur elles. Ces choses sont à reconnaître et accepter. Inutile de se stresser pour des éléments hors contrôle, non ? Et puis vous avez la possibilité d’augmenter votre zone d’influence ou de confort en osant des choses nouvelles ou des comportements nouveaux. A vous de décider et de vous lancer.

Fixez-vous des objectifs. Spécifiques et précis comme avec la méthode SMART. Se fixer des objectifs et y travailler est un excellent moyen d’avancer et de gagner en confiance.

Décidez des moyens adéquats pour réaliser vos objectifs. Rien ne sert de se donner des objectifs si les moyens disponibles pour les réaliser sont limités. Ne tombez pas dans le piège de l’exigence.

Réduisez votre dépendance vis-à-vis de l’extérieur. Plus facile à dire qu’à faire car derrière se cache la peur du rejet. Et en même temps, plus vous être soucieux de comment vous comparez aux autres, de ce que pensent les autres de vous, des jugements extérieurs, moins vous êtes susceptibles d’avancer sur votre chemin, de développer votre propre originalité et identité. Développez votre propre juge interne par rapport aux objectifs que vous vous fixez vous-même. N’est importante à travailler que l’impression que vous vous faîtes à vous-même en toute objectivité.

Apprenez à vous connaître. Quelles sont vos motivations profondes ? Qu’aimez-vous faire pour le plaisir de faire ? Qu’est-ce qui vous ressource ? Développez votre curiosité, testez des nouvelles activités, allez à la découverte de choses qui vous révèleront sûrement des informations nouvelles sur vous-même. Et gare à l’auto-censure qui nous empêche souvent de faire nos choix en privilégiant des choix « hérités » ou « privilégiés » par l’extérieur.

Comprenez les règles de l’action et de l’expérimentation qui sont : oser, persévérer et accepter les échecs. Quand vous lisez action, cela ne veut pas forcément dire beaucoup d’actions avec beaucoup d’intensité. L’important est de rentrer dans l’action, si petite soit-elle et de persévérer et d’apprendre de celles-ci.

Développez votre assertivité en décidant d’assumer vos besoins, vos désirs sans concessions ni agressivité. Assumez votre congruence. Apprenez à demander. Apprenez à dire non. Osez vous exprimer. Vous verrez, cela change la vie.

Ouvrez-vous aux autres. Ecoutez, observez. Posez des questions. Cela développera votre sociabilité et provoquera indéniablement beaucoup de contact. On va souvent mieux quand on partage. Rejoignez un groupe spécifique ou créez un groupe à thème vous-même.

Prenez conscience que votre cerveau est le principal « hacker » du développement de la confiance en vous. Il cherche à vous conserver dans vos automatismes car les automatismes sont peu consommateurs d’énergie cérébrale. Toute résistance au changement est donc normale et vise, entre autres choses, à conserver dans les automatismes et l’efficacité énergétique. Se créer de nouvelles connections neuronales et donc de nouveaux comportements demande de la répétition et donc du temps et de l’énergie.

Développez vos propres mantras auxquels vous adhérerez à 1000%. Ce peut être des phrases comme :

« Je sais que je peux compter sur moi-même ».

« Je suis capable de ma débrouiller dans la vie ».

« Je peux faire face à la plupart des situations sans perdre mes moyens ».

« Si je ne sais pas encore, je peux apprendre ».

Développer sa confiance en soi est synonyme d’oser. Oser aller vers sa liberté nouvelle. Quitter les inadéquations, les impertinences et les incongruités de sa propre vie. On est bien d’accord, ce n’est pas facile.

« Le plus dur pour un homme qui habiterait Vilvoorde et qui veut allet vivre à Hong—Kong, ce n’est pas d’aller à Hong-Kong, c’est de quitter Vilvoorde. »

Jacques Brel.

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